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NEWSLETTER 3

 

Bonjour à tous !

 

Voici une petite newsletter pour revenir sur ces mois de décembre et janvier, chargés en émotions (como siempre!). Après notre périple en Patagonie, une nuit passée à l’aéroport de Punta Arenas, nous arrivons à Santiago de Chile, où nous logeons chez Chloé, la cousine d’Elise. Notre duo se transforme en trio pour ce mois-ci, puisqu’ Yvan, le copain d’Elise, le « pololo Â» comme on dit ici, nous rejoint pour parcourir le Chili. Après des semaines de perdition dans les « grands espaces Â» comme nous aimons à dire, nous appréhendons Santiago, capitale chilienne. Mais c’est avec plaisir et étonnement que nous découvrons cette ville, grâce à notre super guide Chloé, où il fait vraiment bon vivre ! Le centre, blindé de buildings, n’a rien de grandiose, mais les petits quartiers aux alentours sont pleins de maisons basses et colorées, de « patios Â» (des boutiques et cafés avec cour intérieure), et sont agréablement calmes.

 

Nos rencontres au Chili

 

  • Rencontre avec CIESCOOP

 

C’est donc à l’université de Santiago, l’USACH, que nous rencontrons notre première initiative : Cristina, de la fondation Ciescoop (centre international de l’économie sociale et coopérative). Cette fondation, qui travaille avec l’université et les pouvoirs publics, étudie et recense les coopératives chiliennes afin d’aider à leur bon développement. Elle promeut et cherche à diffuser l’ESS et le système coopératif au niveau local, régional et national.  Ainsi, nous bénéficions d’une bonne piqûre de rappels sur certaines notions de droit que nous avons acquises en école.

En termes juridique, la coopérative est une société de personne, elle se différencie des entreprises dites « classiques » par sa gouvernance fondée sur le principe démocratique de « une personne, une voix ». En effet, les membres d’une coopérative bénéficient d’une double qualité puisqu’ils sont à la fois associés et clients, producteurs, salariés. C’est à dire que tous ont leur mot à dire en ce qui concerne les objectifs de l’entreprise, et ils décident ensemble ce à quoi vont servir les bénéfices de la coopérative. Cristina nous explique également l’importance de l’équité au sein des coopératives, avec par exemple une réduction d’écart de salaires de 1 à 9 (rappelons qu’il existe des entreprises où l’écart entre le salaire le plus bas et le salaire le plus haut est de 1000 !) .

Au Chili, il existe près de 5000 coopératives, soit 1 315 000 de salariés (et on vous rappelle qu’il n’y a « que Â» 17 millions d’habitants au Chili !). Cependant, il reste difficile d’obtenir le statut de coopérative.

Ce fut donc une conversation très intéressante, qui nous a rappelée l’importance des coopératives dans le secteur de l’économie sociale et solidaire, pour créer une société de travail juste et à taille humaine.

Cristina participe également à la rédaction d’un journal en ligne, Factor C, qui propose une réflexion et des actualités sur l’économie sociale.

 Vous le trouverez ici : http://www.factor-c.cl

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • La Economia del Bien Comun

 

L’Economie du bien Commun est un projet économique développé par l’autrichien Christian Felber, professeur d’économie et spécialiste en économie durable et alternatives financières.

Ce projet économique consiste à faire passer la recherche du bien commun avant la recherche du profit. Il s’agit plus concrètement de donner de la valeur aux initiatives sociales dans les entreprises et de les encourager par des avantages légaux. A l’inverse, les  pratiques antisociales sont pénalisées. Pour arriver à ce nouveau système, la naissance d’une conscience citoyenne est nécessaire et c’est par une action commune que nous parviendrons à atteindre ce paradigme. En effet dans l’Economie du Bien Commun, tous les acteurs en présence dans la société sont appelés à participer : les citoyens, les consommateurs, les investisseurs, les entreprises, les institutions publiques, etc.

Ce projet récent date de 2010, il a d’abord été développé en Europe dans plusieurs pays. Depuis Octobre 2014, des volontaires travaillent à la mise en place de l’EBC au Chili. Nous avons rencontré Robin, une des volontaires. Nous sommes ressorties de cette entrevue totalement convaincues et séduites par l’Economie du Bien commun. Pour mieux comprendre l’Economie du Bien Commun et nos ressenties nous vous invitons à lire l’article que nous avons écrit à ce sujet.  Nous avons en effet trouvé intéressant d’écrire un article plus détaillé sur ce projet qui nous a tant marqué et tant plu.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • Red Latinoamericana Recicladores

 

Après un premier rendez-vous loupé, nous rencontrons Exequiel Estay, chargé de communication à la Red Latinoamericana Recicladores. Nous nous rendons à son petit appartement à Santiago dans lequel la Red est présente partout : dans la décoration, les objets, le bureau d’Exequiel… Tout l’appartement est parsemé de petits objets, de livres, de drapeaux qui rappellent la Red Latinoamericana Recicladores !

Nous parlons durant plus d’une heure au cours de laquelle Exequiel nous explique l’histoire de la Red, en quoi elle consiste et nous expose les enjeux actuels concernant les « recicladores Â» ou « recycleurs Â» en français.

On appelle recycleurs les personnes qui parcourent les rues à pied, en tricycle ou autre pour récolter des résidus en matière première (des casseroles, des bouts d’acier, des canettes, des journaux, des bouteilles en verre, etc.). Ils vont ensuite vendre leurs trouvailles dans des petits entrepôts. Ces petits entrepôts revendent ensuite en plus grosse quantité les différentes matières récupérées à des usines de recyclage.

Nous avons d’ailleurs rencontré Miguel qui possède un petit garage dans lequel s’empilent du verre, des journaux, des bouts d’aciers, des cartons… C’est un véritable capharnaüm ! Après avoir acheté tous ces matériaux aux tricyladores, il les revend ensuite à des usines de recyclage qui viennent chaque semaine chercher ce qui les intéressent.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La Red Latinoamericana de Recicladores est une organisation représentative et intégratice de ces recycleurs qui travaillent dans tout l’Amérique du Sud. Elle a pour mission d’améliorer les conditions de travail des recycleurs et de lutter pour qu’ils acquièrent un statut de travailleur officiel. En effet ces recycleurs travaillent de manière informelle, ils ne bénéficient d’aucun statut et d’aucun avantage qui en découle (couverture sociale, salaire fixe, cotisations). Ils sont considérés comme étant en marge de la société en dépit de leur utilité et du très gros travail qu’ils réalisent pour le recyclage. La Red a aussi pour but de faciliter le dialogue et l’échange d’expérience entre les différentes associations de recycleurs des pays d’Amérique latine et centrale et cela afin de définir de nouveaux projets et de les réaliser.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Exequiel est une personne émouvante, il a travaillé 19 ans dans la rue avant de s’investir dans la RED et de devenir un vrai travailleur de bureau armé de son smartphone et de son ordinateur portable. Malgré tout il nous confie que de temps en temps il ne peut s’empêcher de retourner dans la rue, il en a envie ! Alors il prend un sac et va parcourir les rues de son quartier. Ce fut une fois de plus une rencontre à la fois touchante et très intéressante. Cependant nous nous rendons compte que les recycleurs représentent une réalité sociétale dont nous n’avions que peu conscience. Cela nous donne l’envie d’approfondir nos connaissances sur le sujet en les rencontrant dans les autres pays que nous allons visiter.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • El Comercio Justo

 

A Santiago nous avons également rencontré Maria José de l’association Comercio Justo (commerce équitable) qui travaille sur la diffusion et le développement du commerce équitable au Chili. Cela nous a permis de revoir les notions du commerce équitable et d’en savoir un peu plus sur le commerce équitable au Chili. En effet, s’il n’existe pas encore de lois ou cadres légaux le définissant à l’échelle mondiale, voici la définition du commerce équitable :

« Le Commerce Equitable est un partenariat commercial, fondé sur le dialogue, la transparence et le respect, dont l'objectif est de parvenir à une plus grande équité dans le commerce mondial. Il contribue au développement durable en offrant de meilleures conditions commerciales et en garantissant les droits des producteurs et des travailleurs marginalisés, tout particulièrement au Sud de la planète. Â»

Un commerce peut obtenir le label de commerce équitable s’il réunit 10 critères :

v Création d’opportunités pour producteurs en difficulté (réduction de la pauvreté)

v Transparence et responsabilité (dans la gestion et les relations commerciales)

v Pratiques commerciales justes (bien être placé au dessus de la maximisation du bénéfice)

v Prix juste décidé à travers un dialogue entre le producteur et le commerçant

v Interdiction du travail infantile et du travail forcé

v Aucune pratique discrimination (dans l’embauche, la formation, la rémunération, la promotion, la retraite, etc.)

v Assurer de bonnes conditions de travail (respect des conventions de l’OIT)

v Faciliter le développement de capacités

v Promotion du commerce équitable à travers des techniques honnêtes de marketing et publicité

v Respect de l’environnement

 

Il existe donc différents labels afin de garantir ces engagements, dont les principaux sont les WFTO – NEWS – EFTA – FLO. Maria José nous explique que sur chaque prix des produits issus du commerce équitable, il y a une « prime sociale Â» de 10%, qui revient directement aux salariés afin d’améliorer leur bien être au sein de l’entreprise. Par exemple pour construire une pièce qui servira de cantine aux employés.

 

Maria José nous confie également qu’elle se rend souvent au ministère de l’économie chilienne, pour débattre sur la place et le rôle du commerce équitable dans le pays. Certaines villes seraient intéressées pour devenir des « villes justes Â», c’est à dire que les municipalités privilégieraient le commerce équitable pour les achats publics, et octroieraient des avantages aux commerçants équitables (pour organiser des foires dans la ville, par exemple). 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La suite de notre périple : Valparaiso et les alentours de la Serena, Chiloé, Cohiaique, la carretera austral et Pucon

 

Noël approchant, nous décidons de prendre la route vers La Serena, au nord de Santiago. Et c’est un réveillon peu commun que nous allons vivre, puisque nous débarquons dans un camping (écologique soit dit en passant, fours solaires dans le jardin, tris des déchets et récupération des eaux usées) complètement vide ! Nous sommes à Punta Choros, et nous avons donc la plage pour nous seuls. On ne perd cependant pas le nord, puisque qui dit Noël dit foie gras : un grand merci aux parents de Chloé pour ce moment surréaliste de dégustation culinaire au bord du pacifique !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous nous dirigeons ensuite vers Tongoy, un petit port de pêche paisible mais réputé bondé de monde en été : ça tombe bien, il n’y a toujours personne ! Après ces quelques jours sur le littoral nous gagnons la vallée de l’Elqui. C’est une région étonnante où s’alternent déserts et cultures verdoyantes, notamment des vignes puisque c’est ici qu’est produit le fameux alcool chilien (ou péruvien ? le débat persiste !), le pisco. C’est aussi une région réputée pour son ciel dégagé et étoilé, que nous observons depuis notre camping en bord de fleuve ! Une escale somme toute reposante.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C’est ensuite à Valparaiso que nous atterrissons, pour y passer le nouvel an, réputé pour ses incroyables feux d’artifice ! Nous ne le regretterons pas ! Valparaiso est une ville spéciale, aux maisons à la fois délabrées mais très colorées, recouvertes de tags et de fresques. On y déguste une fabuleuse « choriana Â» (un plateau de frites recouvert de viandes et d’oignons) dans un bar typique, rempli de chiliens.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C’est ensuite vers le Sud que nous nous dirigeons! Nous prenons le bus pour Chiloé, une île au sud de Puerto Montt. Elle est considérée comme l’un des « spots Â» touristiques du Chili, mais elle reste très authentique et très paisible. Elle est connue pour ses « palafitos Â», des maisons sur pilotis, et ses fameuses églises dont certaines sont classées au patrimoine mondial de l’humanité. Nous y  restons quelques jours, à se promener dans les vallées et monts verdoyants chilotes… paysages qui nous rappellent le Pays Basque ou la Dordogne !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour quitter Chiloé, nous expérimentons un mode de transport jusqu’alors très peu emprunté : le bateau ! C’est une traversée de 12 heures, absolument magnifique, qui relie Quellon au sud de Chiloé, à Puerto Cisnes, sur le continent. Nous naviguons entre des dizaines d’îles pour la plupart inhabitées, dans un décor nuageux semi mystique. Nous sommes conquis !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Arrivés à Puerto Cisnes, on nous fait vite comprendre qu’il n’y a rien à faire, et qu’il vaut mieux aller directement à Puhuyapi. Ni une, ni deux, nous nous postons au bord de la route, pouce dressé (il n’y a que deux bus par semaine, qui sont déjà passés). A travers la vitre du pick up qui nous prend en stop, nous voyons défiler les montagnes, fleuves, cascades, et forêts. Nous sommes sur la si fameuse carretera austral (la route australe). C’est encore une piste cahoteuse, mais qui est fermée 3 heures par jour pour d’importants travaux.  Puyuhuapi est une charmante bourgade coincée entre mer et montagne, qui accueille un tourisme de trekkeurs, et d’amateurs de la nature. Un lieu paisible donc, où nous trouvons un hostel (relativement cher par rapport à ce que nous avons payé jusqu’à maintenant, il faut dire que la ville est assez difficile d’accès). Le lendemain, nous louons des vélos pour nous rendre au parc naturel de Queulat. Après une heure de vélo et quelques heures de marche sous une pluie diluvienne, nous arrivons totalement trempés à un mirador où l’on peut admirer un glacier caché dans les nuages, et les cascades qui en tombent. Encore une fois la chance nous sourit puisqu’une brève éclaircie nous permet de mieux contempler la vue.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C’est à Puyuhuapi, sous la grisaille, que nous apprenons les terribles évènements qui ont lieu à Paris. Sous l’avalanche de nouvelles, il nous est difficile de comprendre ce qui se passe. Nous nous sentons très loin de tout cela et pourtant nous sommes très touchés. Après quelques jours moroses, nous reprenons la route, plus motivées que jamais pour découvrir ces initiatives qui cherchent à construire un monde meilleur.

 

Nous arrivons donc à Coihiaque, où nous accueille Carlos, notre couchsurfer. Il vit seul avec sa petite fille de 6 ans, Sophia. La première chose qu’elle dit en rentrant dans « notre Â» chambre : « Paaaapaaa, has visto este puto de desorden ??? Â». Traduction : « Paaaapaaa, t’as vu ce putain de bordel !!! Â». Vous l’aurez compris, elle ne nous aimait pas beaucoup au début. A Cohiaique, nous faisons un trek jusqu’à un sommet magnifique d’où nous voyons toute la vallée. La ville se trouve dans un amphithéâtre de monts et montagnes. Le deuxième jour, Carlos nous emmène à Puerto Aysen, la ville qui a été pendant longtemps en concurrence avec Cohiaique. Carlos travaille dans le milieu politique, il a travaillé durant les campagnes de l’ancien président chilien et de Bachelet. On peu d’ailleurs contempler une belle photo de lui et la présidente dans son salon !

C’est devant une Sophie s’écriant « No se vayaaaan !! Â» (« Ne partez pas !! Â») que nous partons prendre l’avion pour Pucon. L’aéroport de Cohiaique, Balmaceda, est perdu dans le désert, loin de tout ! Incroyable.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous resterons 4 -5 jours à Pucon, chez Jorge, notre couchsurfer. Nous y faisons l’ascension du volcan Villarrica : 3h de montée dans la neige pour arriver devant un cratère fumant... Impressionnant !  Nous avons une vue imprenable sur toute la région, tous les autres volcans, les montagnes, et même l’Argentine ! On nous avait parlé de Pucon comme d’une ville très touristique, il est vrai, mais cela n’empêche pas qu’elle soit très agréable, avec ses plages et ses nombreux lacs dans lesquels nous n’avons pas hésité à nous baigner !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nos rencontres à venir

 

 

Nous sommes actuellement à San Pedro de Atacama, dans le nord du chili, en plein désert. Il fait terriblement chaud, les paysages sont saisissants. Nous avons lu dans un article qu’une start up chilienne, Fresh Water, avait inventé un système pour transformer de l’air en eau potable, et avait installé un prototype à San Pedro. Nous les avons contactés, sans réponse pour l’instant, mais nous vous tenons au courant !

 

Avant d’aller en Bolivie, nous faisons une escale à Salta, dans le nord de l’Argentine, où nous attend Pierre-Yves Herrouet (un Nantais !), qui a créé Solar Inti, une association qui fabrique des fours solaires.

 

Voilà, cette newsletter s’achève enfin ! Elle fut plus longue que les précédentes mais nous n’avions pas écrit depuis un moment. En espérant que vous continuerez de nous suivre avec engouement nous vous saluons très fort et vous donnons rendez à la prochaine newsletter pour de nouvelles aventures !

 

 

Ps : une petite carte pour vous situez !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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